Partager la publication "La scène française se meurt, vos idées pour la sauver ?"
CONSULTATION. La France des sound systems et des concerts comme toute la culture du spectacle est quasiment à l’arrêt depuis presque un an. On le sait, on le répète, on le regrette, mais au final, que fait-on ? Rien ou presque sinon attendre qu’un responsable politique annonce de meilleures nouvelles et sorte le chéquier à défaut d’avoir un embryon de solution dans ses cartons… Prenons-nous en main et réfléchissons ensemble sur les solutions pour relancer la machine, sortir de la crise, ou au moins, y survivre ! « Musical Echoes » lance une grande consultation publique et attend toutes vos propositions ici-même, en commentaire de cet article.

Des idées pour que cette scène de sound system n’appartienne pas qu’au passé ? Crédit photo : Thomas Planchais (Paris Dub Station #54, octobre 2016).
Les années 20 sont les plus dynamiques sur le plan culturel que la France ait jamais connues. Révolution culturelle et sociale, libération sexuelle, peinture, cinéma, music-hall, jazz, littérature, mode (…) explosent à Paris et dans toutes les grandes villes de pays, à la faveur notamment de nombreux artistes et intellectuels américains qui fuient la prohibition instaurée aux États-Unis (1920-1933) et l’expansion du Ku Klux Klan et de ses idées. Un siècle plus tard, ces mêmes années 20 débutent par une immense gueule de bois généralisée pour un monde de la culture en berne. Comparaison n’est pas raison, mais ce clin d’œil de l’histoire est particulièrement douloureux pour ce secteur. Un siècle après les années folles, dans un monde devenu pacifié et globalisé, le secteur culturel est devenu « non essentiel » et par là-même, le cadet des soucis des politiques en France.
Voilà près d’un an que ça dure et à la faveur des dernières informations sanitaires et politiques, l’éclaircie ne semble pas pour demain. Ni même pour les beaux jours ou l’été comme nous pouvions encore l’espérer il y a quelques mois. Plus de concert, plus de sound system, plus de festival… Plus rien ou presque pour écouter de la musique collectivement, se retrouver, échanger, danser, se divertir et s’enrichir les uns des autres. Ça dure, c’est dur, mais est-ce irrémédiable ? Pas si sûr.
Las d’attendre une hypothétique aide des responsables politiques (le Président de la République qui n’a même pas daigné sortir un mot d’encouragement à l’endroit du secteur culturel dans son discours d’annonce du second confinement le 30 octobre dernier, Roselyne Bachelot qui, le 8 janvier, s’est déclarée optimiste sur la tenue des festivals estivaux, sans aucune garantie…), des acteurs culturels se retroussent les manches pour montrer que des alternatives existent. Toutes ne sont pas forcément concluantes, mais toutes sont bienvenues et mieux que rien. Car c’est bien dans le néant que se trouve le spectacle vivant en France aujourd’hui. Les concerts debout, toujours interdits officiellement jusqu’au 31 mars au moins, risquent en effet de ne plus se tenir jusqu’à une période beaucoup plus lointaine… Sauf à les faire devant un public extrêmement réduit comme c’est la cas de Martin Nathan de Brain Damage, qui doit bientôt se lancer dans une nouvelle tournée pour défendre son prochain album (featuring Big Youth) avec des lives condensés devant dix spectateurs seulement, mais réalisés plusieurs fois par jour (plus d’infos sur cette tournée, au début de ce podcast).
C’est du côté de Marseille qu’il faut se tourner pour essayer d’entre-apercevoir une éclaircie. À l’initiative notamment des organisateurs du festival Mars Attack, le Dôme de la deuxième ville de France doit accueillir courant février les deux premiers concerts-tests en France avec le groupe IAM en tête d’affiche devant 1000 privilégiés qui devront répondre à des exigences sanitaires très strictes comme c’était le cas, pour les spectateurs du concert-test, organisé avec succès à Barcelone, mi-décembre : port du masque FFP2, ventilation optimisée et bien sûr, tous avaient été testés négatifs au covid-19 par le biais d’un test antigénique avant de pénétrer dans la salle. Et tous les spectateurs ont aussi été testés négatifs après le concert ! Et ce, alors-même que la distanciation physique n’était pas obligatoire et que les gens pouvaient donc danser librement à l’intérieur de la salle.
En attendant les résultats de cette expérimentation prometteuse suivie par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui ne seront connus que le 8 avril, la ville de Marseille, par la voix de son maire Benoît Payant, a annoncé , mercredi 26 janvier, vouloir déclarer l’état d’urgence culturelle dans sa cité. Ce décret vise à faire pression sur l’état via un manifeste rédigé en commun avec les acteurs de la culture locale et accepté par tous : « Nous devons rouvrir les lieux, c’est une nécessité absolue », a jugé l’édile, désireux de « bouleverser la donne » au plus vite.
« Notre scène a besoin d’idées pour avancer, mais elle a aussi besoin de se retrouver collectivement pour faire front et parler d’une même voix aux décideurs politiques qui ne doivent plus faire la sourde oreille et entendre notre appel ! »
La grogne couve partout et une journée d’action interprofessionnelle est prévue ce jeudi 4 février dans toute la France à l’appel des fédérations CGT du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle pour défendre entre autres, les techniciens du spectacle, les intermittents ou encore les auteurs dont les emplois sont menacés depuis plusieurs mois.
Manifester c’est bien, proposer des solutions pour avancer, c’est bien aussi. À notre petit niveau, celui d’un média associatif de niche, mais avec une grande détermination, nous vous invitons toutes et tous à proposer des solutions et des idées autour de ces deux axes : reprendre le plus rapidement les lives et les sessions sound system (dans le respect des normes sanitaires en vigueur) & soutenir les salariés et les associations qui souffrent de la crise sanitaire et à fortiori, ceux dont les emplois sont menacés (intermittents ou non).
C’est pourquoi, nous lançons aujourd’hui une consultation publique ici-même et attendons toutes vos idées dans ce sens, que vous soyez artistes, associatifs, organisateurs, tourneurs, bookeurs, labels, techniciens, professionnels, ou non ou « simples » habitués de ces concerts et sound systems… Notre scène a besoin d’idées pour avancer, mais elle a aussi besoin de se retrouver collectivement pour faire front et parler d’une même voix aux décideurs politiques qui ne doivent plus faire la sourde oreille et entendre notre appel. C’est humblement ce que nous souhaitons faire à travers cette consultation dont nous ferons la synthèse et dont les résultats seront communiqués dans un mois, à la Délégation à la musique du ministère de la culture. C’est à vous de jouer désormais ! ♦
► Pour donner vos idées et vos solutions, vous pouvez commenter directement cet article ou nous envoyer un mail à musicalechoes@gmail.com. Merci d’avance pour votre participation, n’hésitez à pas à relayer et partager au maximum cet appel sur vos réseaux respectifs pour une meilleure diffusion. #SauvonsNotreScene #TheShowMustGoOn #OnNeLacheRien
Salut à tous. Je trouve cette initiative magnifique et tente d’y imposé ma maigre contrepartie.
L’idée de concerts ambulants m’a paru vraiment sympa. C’est en extérieur même si on est loin de « contrôler » l’aire de concert. Mais rien que dans la rue, si Daddy reggae faisait des tour comme sur un criterium moi ça me pourrait kiffer. Je ne sais pas pour mes voisins mais bon. Et ces « concerts » auraient du mal à être rémunéré vu la nature de l’évènement.
Ensuite, j’ai pensé aux cinémas en plein air organisés dans des temps où je n’étais pas né … et qui sont réapparu en 2020. Partant de là je me suis dis qu’un soundsystem en extérieur pouvait toujours envoyer assez fort pour satisfaire une aire de concert subdivisée en des zones de quelques m² par groupe (cela ressemble à ce qu’évoque Manu) accueillant des voitures ou seulement des personnes. On rajoute à ça une jauge limitée (et des preuve de test négatifs ou vaccination mais ça me parait … autoritaire) et même dans le cas où il y aurait échanges entre groupes, ceux ci seraient limités.
Les concerts assis ça me parait hors de propos: je suis un massive plutôt énergique et ne conçois pas les danses comme des lieux uniquement d’écoute. Si on pouvais juste passer des sélections en terrassent pourquoi pas, ça serait même super mais de nouveau en ce moment c’est impossible.
Cela me fait penser au fait que si les bar/cafés rouvrent avant que des concerts soient autorisés, j’espère que les artistes seront autorisés à jouer sur les terrasses des bars/cafés; quand bien même tout le monde serait obligé de rester assis.
Enfin bref en attendant on met nos casques/enceintes à fond pour ressentir un peu cette musique mais j’espère qu’on aura tous bientôt l’occasion de se reconnecter avec elle pleinement.
Dub it !
Réaction reçue par mail de Paul « Pilah » (Lyon) :
Hello,
Ça tient le coup, j’ espère la même de votre coté !
C’est exactement le scénario que je craignais qui est en train de commencer a germer. Le fait que l’on commence à penser à » la remise en question de l ‘existence du concert live », voir de de tout le spectacle vivant .
J’avoue ne pas avoir regardé ni produit de live stream durant cette période, car trop peur de finir par m’en contenter avec deux potes à la maison.
Ma perspective serait de se fédérer et récupérer nos droits quand on le pourra, en enfonçant qq portes s’il le faut et pourquoi pas en gratter d’ autres qui sont partis aux oubliettes et étendre nos libertés. Trouver des palliatifs/alternatives est une chose bienveillante mais je pense qu’on se faire avoiu en faisant ça, je vois ça comme une sorte de piège tendu par la situation elle même, avec tous les rats crevés en embuscade pour simplifier et rendre les choses le plus « sécuritaire » possible.
Pour moi il faut tenir, et agir au moment opportun
En espérant que ce moment arrive vite, je vous souhaite le mieux,
Paul
Réaction reçue par mail de François, Nantes :
Salut !
Je crois avoir déjà lu cette proposition en commentaire, mais je l’évoque de nouveau ici car je pense que c’est la plus sensée pour l’instant : les défilés musicaux. Organiser un parcours sur les grands artères des villes, avec des groupes ou des sound system sur camions. Il faudrait vraiment que plusieurs styles musicaux soient représentés pour ne pas être catalogué comme uniquement teuf. Avec plusieurs camions, qui permettent de couper la foule en autant de fois qu’il y a de scène ambulante. En plein air, en mouvement, avec de l’espace. Moins dangereux que les centre commerciaux ou les métros avec tous leurs points contact.
J’y avais pensé dès la parution de l’article mais je t’écris seulement maintenant car c’est exactement ce qui s’est produit hier (samedi 13 février) à Nantes, 6 camions ont défilés sur 50 Otages et j’ai pu voir la théorie mis en pratique. Et c’est aussi safe que ce que j’imaginais. Le truc dommage c’est que c’était 6 camions de hardcore et cie, j’aime beaucoup nos cousins, j’ai vraiment de l’affection pour eux mais au bout de 1h je sature. Il aurait fallu varier les scènes pour convaincre plus de monde. Bref.
Il y a de grandes chances pour que cette situation dure encore un bon bout de temps. Je pense que c’est un bon compromis, si tout le monde travaille coude dans le coude pour que ce genre de défilé existe avec un maximum de sécurité.
Du côté des labels, la période est trouble aussi : continuer à satisfaire un public, soutenir des artistes, avec comme seules opportunités des concerts live, c’est un gros challenge.
Pourtant, ici on pense que ces concerts en visio ont trouvé leur public, et forcent à la réflexion autour de leur monétisation, rentabilité, pour que tout le monde s’y retrouve.
A Tours, quelques structures organisent des mini-concerts masqués et assis, pour nous, c’est difficile à imaginer, le dub a besoin d’espace, de recul, on préfère attendre de vraies opportunités comme les manifs ou le retour aux concerts en extérieur, cet été.
En attendant, plein d’initiatives, de réflexions collectives, de projets sur la longueur émergent, et forcés de prendre le temps, il semble que beaucoup de chouettes choses vont émerger de cette période.
La Team ODG
Réaction reçue par mail de Charly aka EthnoRado, 26 ans :
Salut Musical Echoes :
Je viens de me pencher sur votre article et les commentaires dédiés. Je dirais d’abord que c’est une belle initiative qui peut faire ressortir des idées.
Je me suis un peu creusé la tête pour poster un commentaire qui, à défaut de proposer de vraies solutions, aurait au moins l’avantage d’être positif ou optimiste.
Seulement voilà, la vision personnelle que j’ai de la situation est tristement défaitiste.
Si l’on veut suivre les directions gouvernementales, les sessions Sound System dont je suis tombé amoureux ne peuvent plus exister. Pas de danse si on doit rester assis, pas de sourire avec un masque, pas de câlins avec de joyeux inconnus avec la distanciation sociale. Les tests obligatoires à l’entrée me rebutent personnellement, et je n’ose même pas imaginer la situation où il faudrait présenter un certificat de vaccination.
Seule l’illégalité permettrait de retrouver le plaisir du Sound, celui de danser et de vibrer, mais ce n’est pas une solution économique pour les artistes et organisateurs.
Alors on fait des live stream que j’apprécie pas mal, des concerts assis en petit comité pour soutenir les artistes, qui eux préparent des albums, peaufinent leurs sets, tandis que les selectas accumulent et nettoient leurs galettes et que les boxmen dépoussièrent et redonnent un coup de peinture aux caissons. Comme si on préparait un festival, en faisant durer le plaisir de l’attente du jour J, depuis trop longtemps.
Alors on attend que ça passe si on a peu d’espoir, ou on organise de petits évènements « chez des potes » à 10-20 personnes, ou bien on descend gueuler dans les rues avec les défenseurs de la free party….
J’ai pas la solution, je n’pense pas qu’il y en ait une qui contente tout le monde, encore moins une qui satisferait ma sombre nostalgie d’un monde où avait lieu le Dub Camp.
J’attends avec impatience le retour des « anciennes » sessions, celles où l’on se sent libre et où l’on voit les massives sourire, car j’ai personnellement pas encore envie de sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité.
Courage à tous, surtout à ceux qui viv(ai)ent de la culture Sound System.
EthnoRado
Retour aux sources du Dub UK, Blues dances et Basement Parties, va falloir faire malgré tout, dans le cadre privé, dans nos salons, dans nos garages. Faire hors du cadre institutionnel, car ça ne repartira jamais comme avant… Au mieux il faudra fournir un test PCR au pire une attestation de vaccination, dans tous les cas l’idée d’évènements grand public à grosse capacité et ouverts à tous sans restriction c’est mort et enterré je pense.
Mais cela dit avec le nombre de sono qui ont poussé comme des champignons ces dernières années et la difficulté pour ceux ci à se faire une place dans le milieu musical professionnel (SMAC et cie), je pense que c’est une aubaine pour notre milieu qui est finalement déjà équipé pour s’adapter rapidement à cette nouvelle donne et qui va pouvoir répondre à un besoin, ou prendre un « marché » jusque la saturé et maintenant complètement vide d’offres.
Stay Positive, c’est JahJah qui nous envoie une magnifique occasion de se renouveler :p
Réaction reçue par mail de Kévin, Tours :
Salut Muscal Echoes,
Ici à Tours (37), la préfecture nous a confirmé que le droit de manifester (pas près qu’il saute celui là) pouvait être accompagné de système son.
Les ilots électroniques (orga de fêtes electro) se sont engouffrés dans la brèche et organisent le 4 avril un son itinérant sous forme de manifestation.
…
C’est une piste !
Réaction reçue par mail de Manu, 39 ans, Nantes :
Salut Musical Echoes,
Même constat; la scène dub et l’ensemble de la culture se meurt.
Que faire ? Il n’y a pas de solution miracle.
On fait comme à la naissance des sounds et on se met à jouer sans autorisation dans la rue ?
Vu le contexte du tout répressif, ça semble voué à l’échec. Si c’est pour se faire saisir son sound et entrer en procédures… Pas vraiment rentable comme solution.
Alors on fait quoi ?
C’est le fait d’être en salle et debout qui pose problème ? Le fait de bouger qui (risque de) fait(re) diffuser le virus ?
Le phénomène d’aérosolisation :
il pose peu de problème pour faire ses courses : en effet, on est régulièrement en mouvement, on est pas essoufflés, on parle peu
à l’école : là c’est plus problématique : on reste statique, on parle, voire on crie, on porte mal son masque, on est nombreux dans une même salle pendant suffisamment longtemps pour que l’aérosolisation soit un problème.
Quelle différence entre l’école et un concert ?
Je dirais que ça ressemble à une grande salle de classe : la salle de concert est plus volumineuse et contient plus de spectateur que d’élèves dans une classe. On danse donc on respire plus fort, on est parfois sérés, on crie pour se parler; on en vient au même problème que la salle de classe; qu’il faut aérer très souvent selon les dernières recommandations du gouvernement.
Solutions : aérer, jauge de spectateurs plus petite, port du masque obligatoire, tests avant d’entrer… Les solutions existent, mais pour qu’elles puissent être validées, il faut des test.
En attendant, on fait pareil mais en extérieur ? Là, l’aérosolisation est moins impactante, l’air étant continuellement renouvelée. La scène Dub a la chance de pouvoir jouer en extérieur, explorons à fond cette piste. Il y a un coup à jouer de ce côté là.
J’ai vu – je ne sais plus où – que parfois, ils laissent les groupes d’amis/de famille ensemble lors de manifestations culturelles. Pourquoi pas imposer aux spectateurs de respecter une règle qui dirait de rester en groupe d’amis. Ça permet, en extérieur de limiter encore plus les risques.
D’ailleurs pour moi, en extérieur, les risques sont très limités, surtout si on impose un masque (même si on sait qu’il ne sera pas trop respecté) et des règles de distanciations.
Si on ajoute des tests 30 minutes avant de pouvoir entrer, le temps d’avoir les résultats, on limite les risques.
Encore faut-il que ce soit autorisé…
On a beau être responsables, la loi nous empêche d’être libre. Et la désobéissance n’est pas une solution à long terme. Sauf si on pense que la situation va s’améliorer prochainement, auquel cas, le temps d’y arriver, on peut désobéir.
Pourquoi pas tenter la session en étant allongé ? Fini les danses, mais on pourrait être tous ensemble à kiffer…
Faisable en exté, aux beaux jours… avec du gros roots hein, pour limiter les danses
Et puis on fait une zone de danse, où en jauge limitée, on peut danser, chaque groupe son tour…
wow, c’est triste quand même
Pas facile.
C’est mon point de vue spectateur. Ça ne répond pas au problème financier urgent. Pour ça, à part essayer de se diversifier en proposant du mershandising, des sessions live sur le net en faisant payer l’accès (ça se fait pas mal en UK, mais pas sûr que ce soit rentable), des nouvelles releases (les gens continuent d’acheter globalement).
Sinon tout le monde se paye un https://stakx.be !!!
Et tout le monde profite du son, mais chez lui. On perd en convivialité d’un grand groupe de gens qui se réunissent sans forcément se connaître. Mais les sessions live diffusées sur le net prendraient de l’intérêt. Ça permettrait de continuer à faire jouer les soundsystem/festivals… et assurer un peu de revenus.
Problème : tout le monde ne peut pas s’en payer un. Perso, j’aimerais bien l’avoir; en attendant, j’ai un mecminisoundsystem. Je peux donc inviter des amis pour une session locale.
Chacun son sound system, chacun invite un peu de monde en privé.
Les « vrais » sound proposent alors une session live payante.
Dur de trouver des solutions, j’espère qu’on finira par trouver…
En attendant, la free reste le seul moyen de pouvoir faire comme avant
Manu
De nombreuses initiatives voient le jour en réponse à cette situation, et face au statu-quo, on assiste à une politisation progressive des acteur.ice.s de la communauté sound system.
C’est très encourageant et quelque part, la paralysie générale des évènements publics a également offert une opportunité à beaucoup d’entre nous de décrypter le glissement autoritaire dans lequel basculent de nombreux etats ces 20 dernières années. Malgré les conséquences déplorables de cette crise sur les carrières et la santé psychologique de nombreux artistes et intermittents, essayons de déceler les points sur lesquels on peut rebondir, et faire émerger des contre pouvoirs.
En espérant que ce n’est que le début d’une mobilisation croissante des sympathisants et activistes du milieu.
Merci pour votre article Musical Echoes !
Solidarités libertaires.
il me semble que c’est une question bien complexe, on nous a retirer le droit duchoix en la matiere. ceux qui voudrait braver l interdit se retrouvent menaces de sanctions et d accusations allant juaqu’a » mis en danger de la vie d autrui ». pour ma part j’ai bien peur que les seules solutions soient les fetes prives mais je ne connais pas la reglementation par rapport a ca… les lives streams me depriment plus qu autre chose plour la plupart